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Le 2 octobre : on arrête tout ! Cultures en grève.
Tract d’appel à construire et rejoindre la grève du 2 octobre.
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Assemblée générale Cultures en lutte
Ce lundi 8 septembre se réunit une AG de Cultures en lutte à la bourse du travail de Paris – Salle Hénaff.
Pour rappel, Cultures en Lutte est un mouvement né l’hiver dernier, qui rassemble les travailleurs·euses de la Culture d’Île de France, syndiqué·es ou non.
Cette assemblée permettra de discuter les moyens d’action envisagés par le mouvement pour la journée du 10 septembre.
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Comment faire grève ? Le 10 septembre… et après…
Tout-e salarié-e peut faire grève, même seul, à partir du moment où un appel national a été déposé par une organisation syndicale.
En vue de la journée de mobilisation du 10 septembre, vous pourrez trouver ci-joints :
- le tract d’appel à la grève de Solidaires
- le tract d’appels à la grève de Sud Culture
Toutes les informations pour faire grève sur la fiche de Solidaires : https://solidaires.org/IMG/pdf/f7-droit-de-greve.pdf
Qui peut faire grève ?
Tout·e salarié·e peut faire grève, mais en respectant certaines conditions. On ne peut pas décider tout·e seul·e d’une cessation individuelle de travail, ce qui ne constituerait pas une grève. En revanche, lorsqu’une personne, même seule dans son entreprise, entend s’associer à une grève nationale et décide en conséquence d’un arrêt du travail, il n’y a pas de problème.
Tout·e salarié·e peut s’associer à un mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l’entreprise n’a été formulée et même si le/la salarié·e est seul·e à suivre ce mot d’ordre dans l’entreprise. Il est donc possible de faire grève quand des appels nationaux sont déposés, par exemple par une organisation membre de l’Union syndicale Solidaires.
Je ne suis pas syndiqué·e, je peux quand même faire grève ?
Oui, sans problème. Que vous soyez syndiqué·e ou non n’a aucune importance : en vous référant à un mot d’ordre de grève nationale déposé par les syndicats. Que vous soyez salarié·e du secteur public ou du secteur privé, vous êtes couvert·e !
Est-ce que je peux être sanctionné·e pour avoir fait grève ?
Non ! Aucune sanction ne peut vous être appliquée pour ce motif. Une sanction ou un licenciement pour fait de grève seraient automatiquement déclarés nuls par les tribunaux !
Pour mon salaire, cela se passe comment ?
Dans le cas normal, l’employeur peut retenir sur le salaire de la personne en grève la fraction de salaire correspondant à la durée pendant laquelle le/la salarié·e est en grève. Aucune autre retenue ne peut être appliquée. Si l’employeur peut, ce n’est pas une obligation.
Vous pouvez faire grève pour la durée que vous décidez, une heure, une demi-journée, une journée ou plus ! Il ne peut pas y avoir de mention sur le bulletin de paie de l’exercice du droit de grève.Le droit de grève est une liberté individuelle, garantie par la loi. En dehors des policiers, des militaires, des magistrats et de « services minimums » imposés dans les transports publics et les radios/télévisions, tout·e salarié·e, syndiqué·e ou non, a le droit de faire grève. Aucun employeur ne peut empêcher un·e salarié·e de faire grève, aucun employeur ne peut sanctionner un·e salarié·e pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts !
Même dans les petites entreprises, le droit de grève existe : il faut le faire respecter !Quelles formalités ?
Si la grève suppose l’existence de revendications professionnelles, aucune condition n’est fixée quant à la manière dont elles ont à être communiquées à l’employeur.
Ainsi, à l’exception des secteurs soumis à préavis, l’absence de toute formalité préalable obligatoire conduit donc à la validité des grèves surprise.
Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation.QUID des statuts non salariés ?
Les intermittent-e-s, vacataires et autres contrats « intermittents » ne sont concernés formellement par la grève que s’ils travaillent le jour dit.
Les micro-entrepreneurs et artistes auteures ne peuvent pas être reconnus grévistes car ils sont prestataires.
Il existe cependant d’autres façon de participer au mouvement : cesser le travail par un refus de prendre du travail de façon collective mais aussi en se faisant connaitre le jour dit de la mobilisation par des communications collectives et individuelles (sur les réseaux sociaux)
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Tou-t-es en grève le 10 septembre
La section Sud Culture Solidaires MICAM, qui rassemble les travailleur·euses isolé·es et en périodes discontinues d’emploi, appelle l’ensemble des travailleur·euses de l’art et de la
culture à se mobiliser le 10 septembre.
Le secteur de l’art et de la culture s’est mobilisé lors de cette année 2025, en se rassemblant dans des Assemblées Générales partout en France. Les travailleur·euses ont tenté de faire front face à des attaques sans précédents de la ministre de la culture Rachida Dati, mais également de différents élus locaux : restriction des budgets culturels dans les régions et les départements, tentative d’arrêt du financement des actions culturelles et artistiques en milieu scolaire par le biais du pass-culture, restriction de la liberté de création et d’expressions par les attaques répétées de l’extrême droite et ses alliés…
Malgré cette mobilisation, la ministre de la culture Rachida Dati et le gouvernement sont déterminés à continuer leur attaque, stoppons les !
Le premier ministre prévoit une rentrée terrible, avec un plan d’économie à 44 milliards d’euros. Quelques mesures phares annoncent l’étendue de cette attaque : volonté de supprimer 3000 postes dans la fonction publique, suppression de deux jours fériés, une nouvelle réforme de l’assurance chômage avec l’allongement de la période de cotisation passant de 6 à 8 mois, un plan d’économie de 5 milliards sur notre système de santé déjà
en grande difficulté.
Notre gouvernement garantit tout de même un plan d’investissement pour les entreprise de 900 millions d’euros ! Tout pour le secteur privé et les patron·nes, rien pour le secteur
public et les pauvres !Afin de ne plus subir les attaques répétées de ce gouvernement, afin de lutter contre un capitalisme débridé et sans limite, afin de reprendre du pouvoir contre l’extrême droite et ses alliés, afin d’exiger plus de moyens pour l’art et la culture, mais aussi pour tous les services publics :Tous.tes en grève le 10 septembre !
Le 10 septembre on arrête tout et on se met en grève !
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Secteur de l’art et de la culture – en grève le 17 juin contre le génocide à Gaza
Israël commet actuellement un génocide sur le peuple palestinien. Le gouvernement Netanyahou empêche l’aide humanitaire d’entrer et bafoue le droit international.
Nous, travailleur·euses de l’art et de la culture, ne pouvons rester silencieux·ses face à ces atrocités. Nous nous joignons à l’appel de nos camarades du secteur de l’éducation pour nous mettre en grève le 17 juin.
Le gouvernement français et ses institutions continuent de détourner le regard, pire puisqu’ils sanctionnent et tentent de faire taire les soutiens à la cause palestinienne.
En témoigne la récente annonce de dissolution d’Urgence Palestine.
Le secteur de l’art et de la culture n’échappe pas à cette répression : censure d’œuvres dénonçant le génocide dans des institutions d’art contemporain, annulation de spectacles, suppression de subventions à des associations culturelles, call-out et boycott initiés par des directions à l’encontre d’artistes exprimant des positions pro-palestiniennes, qui se retrouvent aujourd’hui sans travail.
Tout est fait pour étouffer les voix dénonçant le génocide et la complicité de l’État français, qui continue à faire transiter des armes vers Israël.
Faisons front uni pour forcer notre gouvernement à se positionner et à prononcer des sanctions immédiates contre le gouvernement de Netanyahou.
En grève pour la levée du blocus à Gaza et la libération totale de la Palestine.
Tous nos regards et notre solidarité vont vers Gaza.
le 15 juin 2025
La section MICAM IDF de Sud culture -
Région SUD PACA : Renaissance et le RN préfèrent la culture de l’exclusion
Le jeudi 24 avril dernier, l’école Kourtrajmé de Marseille a reçu un email de la région SUD-Provence Alpes Côte d’Azur l’informant de la suppression de sa subvention pour les années 2025 et 2026. La raison ? L’usage de l’écriture inclusive dans les documents de communication de l’école.
Fondée en 2019, l’école Kourtrajmé Marseille est une école de cinéma ouverte à tous·tes sans condition de diplôme ni de nationalité, elle est gratuite. Issue du collectif Kourtrajmé créé en 1994, l’école Kourtrajmé Marseille, comme celles de Montefermeil, Dakar et Pointe Noire (école Karaïbes) œuvre au renouvellement des récits et des origines sociales des professionnel·les, dans un secteur marqué par l’entre-soi. C’est donc tout naturellement que l’école Kourtrajmé Marseille adopte l’écriture inclusive dans ses documents de communication.
La majorité LR présidée par M. Renaud Muselier, applaudie des deux mains par les conseillers régionaux du RN, vient de retirer de manière pure et simple la subvention déjà allouée à l’école pour 2025 et 2026. Cette suppression fait suite à l’adoption par le Conseil régional de la « trajectoire valeurs » visant, entre autres, les associations et structures qui travaillent à l’égalité d’accès de tous·tes à la culture. Utilisant la novlangue chère à l’extrême droite, la région cherche à « prévenir toute dérive séparatiste ou atteinte à la laïcité ». (Comprendre : affaiblir toute démarche inclusive et porter atteinte à la liberté de culte des musulman·es.) Dans le même esprit, avec l’interdiction de l’écriture inclusive, Renaud Muselier entend ne pas « laisser de place aux doctrines de division et de conflit comme le wokisme ou le négationnisme »… en menant une politique d’exclusion sexiste.
Cette suppression de subvention intervient dans un contexte où certain·es président·es des collectivités territoriales s’autorisent désormais le droit de couper des subventions pour des raisons idéologiques (retrait d’une subvention au Festival Bien l’Bourgeon en Isère après l’annonce de la programmation du rappeur Médine). Subissant cette logique qui s’étend, le milieu de l’art et de la culture, connaît une forme de censure intolérable et réactionnaire.
Cet argent n’est pas à Renaud Muselier, il est à nous tous·tes et doit servir l’intérêt collectif : en l’occurrence ici, promouvoir la diversité dans le milieu du cinéma !
Le résultat de la suppression de la subvention régionale à l’école Kourtrajmé Marseille, c’est la mise en danger du programme d’insertion professionnelle qui bénéficie à une vingtaine d’élèves chaque année.
Sud Culture apporte tout son soutien à l’école Kourtrajmé Marseille et dénonce la politique d’exclusion de la Région SUD PACA. Sud Culture rappelle aussi ici son opposition au contrat d’engagement républicain.
La culture a plus que jamais besoin de diversité parmi ses professionel·les, ses publics et ses pratiques.
Pour un service public de la culture accessible, par et pour toutes et tous, refusons l’intimidation menée par le parti présidentiel parfois ou bien l’alliance de la droite et de l’extrême droite d’autres fois !
le 23 mai 2025
La branche spectacle vivant et création de Sud culture
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Ni dans nos salles, ni dans nos rues, les fascists ne sont pas les bienvenues !
Ces 19 et 20 mai empêchons le chanteur Eyal Golan, au propos génocidaire, de se produire en concert à Paris. Eyal Golan, chanteur pop israélien doit se produire au Dôme à Paris, deux dates organisées par le Magen David Adom, équivalent de la Croix Rouge israélienne.
Le problème, c’est que depuis le 7 octobre, en réaction aux massacres, il a multiplié les déclarations visant à la destruction de Gaza sur divers médias et scènes. Ces déclarations avaient entrainé l’ouverture d’une enquête criminelle pour incitation à la violence par un procureur israélien. En 2024, l’Afrique du Sud avait d’ailleurs utilisé les citations d’Eyal Golan comme éléments de preuves dans sa plainte pour « génocide » contre Israël devant la Cour internationale de justice de La Haye.
Comme si ce n’était pas suffisant pour éviter de le programmer, le personnage est visé par des accusations de fraude fiscale et mis en cause dans des situation de violences sexistes et sexuelles sur mineurs. Il est déprogrammé dans plusieurs salles Israéliennes, suite à des mobilisations féministes, mais va se produire en France !
La Préfecture de Paris a annoncé vouloir renforcer son dispositif de sécurité pour assurer la tenue de ces 2 dates de concerts. Nous demandons tout bonnement leur annulation !
A l’heure ou le gouvernement français, complice du génocide, préfère dissoudre la Jeune Garde et Urgence Palestine, où Israël amplifie encore et toujours la colonisation contre le peuple palestinien, et menace de destruction complète, particulièrement les habitant·e·s de la bande de Gaza soumis à une famine (déclaration du Programme alimentaire mondial et l’Unicef le 12 mai), ce personnage qui tient des propos haineux et génocidaires n’a rien à faire ici.
Car les fascistes ne serons jamais les bienvenues,
Ni dans nos salles, ni dans nos rues.Vous pouvez faire pression en appelant la salle Dôme et demander son annulation
01 48 28 46 46 ou au 01 48 28 40 10
Egalement sur ticketmaster.fr pour faire pression et annuler les ventes.
le 19 mai 2025
La section MICAM IDF de Sud culture


