Tout-e salarié-e peut faire grève, même seul, à partir du moment où un appel national a été déposé par une organisation syndicale.
En vue de la journée de mobilisation du 10 septembre, vous pourrez trouver ci-joints :
- le tract d’appel à la grève de Solidaires
- le tract d’appels à la grève de Sud Culture
Toutes les informations pour faire grève sur la fiche de Solidaires : https://solidaires.org/IMG/pdf/f7-droit-de-greve.pdf
Qui peut faire grève ?
Tout·e salarié·e peut faire grève, mais en respectant certaines conditions. On ne peut pas décider tout·e seul·e d’une cessation individuelle de travail, ce qui ne constituerait pas une grève. En revanche, lorsqu’une personne, même seule dans son entreprise, entend s’associer à une grève nationale et décide en conséquence d’un arrêt du travail, il n’y a pas de problème.
Tout·e salarié·e peut s’associer à un mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l’entreprise n’a été formulée et même si le/la salarié·e est seul·e à suivre ce mot d’ordre dans l’entreprise. Il est donc possible de faire grève quand des appels nationaux sont déposés, par exemple par une organisation membre de l’Union syndicale Solidaires.
Je ne suis pas syndiqué·e, je peux quand même faire grève ?
Oui, sans problème. Que vous soyez syndiqué·e ou non n’a aucune importance : en vous référant à un mot d’ordre de grève nationale déposé par les syndicats. Que vous soyez salarié·e du secteur public ou du secteur privé, vous êtes couvert·e !
Est-ce que je peux être sanctionné·e pour avoir fait grève ?
Non ! Aucune sanction ne peut vous être appliquée pour ce motif. Une sanction ou un licenciement pour fait de grève seraient automatiquement déclarés nuls par les tribunaux !
Pour mon salaire, cela se passe comment ?
Dans le cas normal, l’employeur peut retenir sur le salaire de la personne en grève la fraction de salaire correspondant à la durée pendant laquelle le/la salarié·e est en grève. Aucune autre retenue ne peut être appliquée. Si l’employeur peut, ce n’est pas une obligation.
Vous pouvez faire grève pour la durée que vous décidez, une heure, une demi-journée, une journée ou plus ! Il ne peut pas y avoir de mention sur le bulletin de paie de l’exercice du droit de grève.
Le droit de grève est une liberté individuelle, garantie par la loi. En dehors des policiers, des militaires, des magistrats et de « services minimums » imposés dans les transports publics et les radios/télévisions, tout·e salarié·e, syndiqué·e ou non, a le droit de faire grève. Aucun employeur ne peut empêcher un·e salarié·e de faire grève, aucun employeur ne peut sanctionner un·e salarié·e pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts !
Même dans les petites entreprises, le droit de grève existe : il faut le faire respecter !
Quelles formalités ?
Si la grève suppose l’existence de revendications professionnelles, aucune condition n’est fixée quant à la manière dont elles ont à être communiquées à l’employeur.
Ainsi, à l’exception des secteurs soumis à préavis, l’absence de toute formalité préalable obligatoire conduit donc à la validité des grèves surprise.
Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation.
QUID des statuts non salariés ?
Les intermittent-e-s, vacataires et autres contrats « intermittents » ne sont concernés formellement par la grève que s’ils travaillent le jour dit.
Les micro-entrepreneurs et artistes auteures ne peuvent pas être reconnus grévistes car ils sont prestataires.
Il existe cependant d’autres façon de participer au mouvement : cesser le travail par un refus de prendre du travail de façon collective mais aussi en se faisant connaitre le jour dit de la mobilisation par des communications collectives et individuelles (sur les réseaux sociaux)
